La commission Formation Recherche du CESER de Bourgogne-Franche Comté a reçu Mme Océane Charret Godard, Vice-Présidente en charge des lycées, de l’offre de formation, de l’apprentissage et de l’orientation. Notre secrétaire général, Yann Rousset, y siège et l'a interpelée.
Dossiers pris en charge par la Commission Formation et Recherche
La carte de formation
Le Sgen-CFDT est intervenu pour demander comment était faite la carte de formation était faite. Comment les ouvertures et fermetures étaient décidées ?
« Nous sommes en déclin démographique, on nous explique que pour ouvrir des formations innovantes, il faut en fermer d’autres car notre offre serait trop diversifiée et qu’il y aurait des places vacantes, mais on aura toujours besoin de plombiers, de mécaniciens auto … et que les lycéens sont peu mobiles »
Madame Charret Godard a reconnu que c’était un sujet complexe, sensible sur des moyens RH qui ne dépendent pas de la région. Les critères sont l’aménagement et le développement économique du territoire, la mobilité des élèves, l’insertion des jeunes à l’issue de la formation, le CREFOP – EMFOR sont consultés.
La Région n’a pas une vision cloisonnée de la formation et qu’il n’y ait pas de concurrence voie professionnelle et apprentissage. Au sujet de l’apprentissage, depuis ce gouvernement, ce sont les branches professionnelles qui gèrent, la région n’est pas là pour pallier les carences.
Pour finir, un point sur l’orientation gérée par le Service Public Régional de l’Orientation.
En conclusion, Mme Charret Godard affirme que l’on doit améliorer, changer les représentations des jeunes sur certains métiers, certains métiers (peu qualifiés) vont disparaître, d’autres vont apparaître.
Le Sgen-CFDT syndicat réformateur, stigmatise le manque de moyens pour la voie professionnelle et surtout le manque d’accompagnement des établissements et des équipes pour construire les solutions les plus adaptées en lien avec leur projet d’établissement. Le Sgen-CFDT Bourgogne regrettent que la plupart des ouvertures de la carte de formation se font en public mixte et que l’apprentissage supprime peu à peu les formations des lycées pro. Des difficultés apparaissent dans les établissements. Ainsi, les conditions organisationnelles ne répondent pas toujours aux exigences pédagogiques et le financement n’est pas construit dans une logique incitative et d’organisation pédagogiquement vertueuse.
Dotations budgétaires
- Le dispositif Éveil sera maintenu, une enveloppe de 830 000 euros est distribuée aux établissements pour des projets culturels, de santé. Pour plus de renseignements, cliquez sur le lien ci-dessous :
- Il n’y a pas eu de désengagement pour les manuels scolaires, on s’adapte aux nouvelles ressources pédagogiques, une enveloppe est donnée aux lycées qui choisissent en autonomie.
Informatique et numérique
- Le recteur de la région académique a reconnu que la région a pallié des défaillances de l’État pendant la crise sanitaire d’avril 2020 au niveau numérique.
- Il y a 40 000 postes d’ordinateurs. Les ordinateurs sont changés après 6 ans d’utilisation, la région a en charge la maintenance, il y a possibilité de savoir combien d’ordinateurs sont connectés, pour savoir comment le parc informatique est utilisé, c’est hétérogène.
- Il va y avoir 6 000 ordinateurs portables prêtés aux lycéens, aux élèves boursiers.
- 2 000 seront ajoutés en plus tous les ans.
Plus d’informations en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.bourgognefranchecomte.fr/ordil
Transition écologique
- La région a en charge le patrimoine de lycées et les gestions des personnels (restauration, entretien, ménage, …); La transition énergétique est dans la préoccupation de la majorité régionale, il y a beaucoup de bâtiments à gérer, de réfections de salles …
- Pour l’alimentation des lycéens, la loi demande 50% de local, on n’en est qu’à 20% de local et 6% de bio. Il y a un travail en cours pour des menus végétariens.