FORMATIONS COMPLÉMENTAIRES VIOLENCE ET CLIMAT SCOLAIRE

Vous avez aimé la journée du 13 ou du 14 novembre, vous allez adorer les ateliers pratiques supplémentaires pour vous armer pédagogiquement : co-éducation, coopération, justice scolaire, prévention, ...

Des ateliers de proximité

Nous vous proposons de vous pré-inscrire sur des ateliers et sur des lieux, à la carte. Chaque atelier dure une demi-journée. Les ateliers sont regroupés sur une journée pour limiter les déplacements pour les participants les plus éloignés.

mercredi 23 mai après-midi à Auxerre (ESPE)

vendredi 25 mai à Dijon

jeudi 7 juin à Chalon-sur-Saône

JE M’INSCRIS

Les places étant limitées, ces formations sont réservées en priorité aux adhérents du Sgen-CFDT Bourgogne à jour de leur cotisation. Il est bien sûr possible d’adhérer avant la formation ou le jour même. Le syndicat participe alors à vos frais de déplacement Adhérez au Sgen-CFDT Bourgogne.

D’autres bonnes raisons d’adhérer!

Des ateliers pratiques pour améliorer le climat scolaire

La co-éducation avec les familles, les conditions de mise en œuvre

intervenant : Pierre Durand, ex-formateur ESPE,

Pourquoi un lien avec les familles ? Le développement d’un lien fort entre le jeune, sa famille et l’école permet de prédire des comportements plus sûrs à l’adolescence et des problèmes de santé moins importants (Hawkins et al, 2000). Un véritable cercle vertueux s’enclenche lorsque l’enfant se sent soutenu tant par sa famille que par ses enseignants : on assiste alors à la diminution de la victimation et des conduites agressives (Slee, 2006), à la diminution des comportements antisociaux (Cunnigham et Sandhu, 2000).

Nous évoquerons rapidement les résistances à cette mise en œuvre à partir de l’apport des participants : distance culturelle des partenaires, fonctionnement de l’école (lieux et moments dédiés), défaillances de la  hiérarchie, modèles sociaux d’individualisme, de communautarisme et de consumérisme pas toujours solubles dans les valeurs de l’école.

Nous évoquerons ensuite la construction des dispositifs qui peuvent marcher, en analysant les propositions des participants et les expériences dont on peut rendre compte. Il faudrait évoquer aussi ce que l’imaginaire social attend de ce concept de co-éducation : favoriser les apprentissages ou transformer l’école, qui pourrait découvrir une nouvelle responsabilité de soutien aux familles.

La discussion à visées démocratique et philosophique

Intervenant : Bruno Jay, professeur de philosophie, formateur à l’ESPE de Mâcon

La DVDP est le dispositif mis en œuvre de façon privilégiée par Michel Tozzi dans sa façon de pratiquer la philosophie avec des enfants et des adolescents. C’est simultanément l’une des formes d’apprentissage du débat démocratique, et l’une des façons d’apprendre à philosopher. L’originalité est d’articuler les deux dans une pratique sociale et éducative innovante.

Ce dispositif, dans une double perspective de formation à une citoyenneté réflexive et à une pensée autonome (« Penser par soi-même »), permet d’améliorer le sentiment de justice scolaire. Un sentiment de justice va aider les élèves à comprendre le sens des règles, des droits, des devoirs et à acquérir les compétences sociales nécessaires pour un comportement juste avec autrui, respectueux, responsable et citoyen.

Règles de vie de classe et coopération

Intervenant : Bernard Corvaisier, professeur d’histoire-géographie et collaborateur des CRAP – cahiers pédagogiques

Élaborer des règles de vie, permettre aux élèves de leur donner du sens, les rendre lisibles par tous, les faire respecter et envisager des sanctions et réparations est une nécessité. Faire participer les élèves à l’élaboration des règles permet une éducation à une citoyenneté active et responsable, mais nécessite qu’au préalable l’enseignant ait défini et explicité son projet éducatif qui va fixer le cadre du fonctionnement du groupe.

Ce projet de vie de la classe est l’appropriation du projet de l’enseignant par les élèves. Sans cette constitution, il ne sera pas possible aux élèves de s’impliquer dans l’élaboration de règles, de se prononcer sur les décisions nécessaires à la vie du groupe, ni d’exercer leur autonomie ou de réelles responsabilités.

Médiation par les pairs : régulation et gestion des conflits

intervenants : l’AROEVEN, Association Régionale des Œuvres Éducatives et de Vacances de l’Éducation Nationale. www.aroeven-bourgogne.fr

La médiation par les pairs, c’est la mise en place d’un espace qui vise à remplacer la violence par les mots. C’est un projet qui s’inscrit dans la continuité. C’est un processus éducatif à part entière qui doit faire partie d’une démarche inscrite au projet d’établissement. Elle concerne tous les acteurs du système éducatif. L’AROEVEN se propose de sensibiliser, former et accompagner les équipes éducatives et les élèves dans la mise en place de ce dispositif. C’est un projet ambitieux qui contribue à une vision non-violente des relations humaines. C’est un véritable pari sur l’avenir.

Promouvoir une culture de la médiation, c’est donner des outils pour résoudre les conflits par la parole et le dialogue, donc contribuer à améliorer le climat scolaire et prévenir le harcèlement.

Analyse de pratiques professionnelles

Voir notre article complet déjà en ligne.

Communication non violente

Il s’agit d’un outil de communication, principalement verbal, qui vise à transformer les conflits en de simples dialogues. Pour y parvenir, la CNV propose d’apprendre l’alphabet d’une communication débarrassée de toute violence, à commencer envers soi-même. La technique repose sur l’application de quatre principes fondamentaux :

  •  Chacun doit apprendre à exprimer son propre ressenti ;
  • Toute situation doit pouvoir être observée sans juger les autres.
  • Chacun doit apprendre à exprimer ses besoins ;
  • Chacun doit apprendre à formuler ce qu’il attend de l’autre.

La pratique permet de renoncer à tout jugement de l’autre, tout en favorisant une collaboration mutuelle.