Vademecum du TZR: La CFDT défend leurs droits

Le Rectorat de Dijon réécrit le Vademecum des TZR pour rappeler à tous leurs obligations (DPE, chef d'établissement et TZR). La CFDT a fermement défendu les droits des TZR lors du groupe de travail proposé par l'administration.

Des droits du TZR « oubliés »

L’introduction de ce vademecum TZR ne fait que de parler des obligations du remplacement, jamais des droits des TZR. Malgré nos efforts, cette notion n’a pas pu être inscrite dans le document. Nous avons néanmoins veillé à ce qu’aucun droit ne soit oublié.

Aussi, nous avons fait rajouté le droit pour un TZR de refuser une bivalence (un certifié d’histoire géo peut refuser d’enseigner les lettres s’il remplace un PLP lettres-histoire par exemple) ou de refuser un remplacement sur une matière connexe (un professeur de maths à qui ont proposerait un remplacement en sciences physique par exemple).

Nous avons rappelé qu’un TZR n’est pas obligé d’avoir une voiture, ce n’est pas une condition de recrutement et que la majorité d’entre eux n’ont pas choisi d’être TZR. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-titulaires.

Nous avons dénoncés les retards de payement des frais de déplacement pour certains TZR. A notre demande, il a été rajouté pour les TZR en suppléance qu’il fallait compter tous les jours où le TZR s’est déplacé dans son EPLE, y compris pour des réunions (CA, conseil de classe, réunion parents-professeurs, portes ouvertes etc…) pour les frais de déplacement. Une copie des déclarations faites par l’EPLE où le TZR fait ses suppléances lui sera désormais adressée.

Nous avons obtenus que l’on compte les délais de prise d’élèves devant les classes en jours ouvrés, ne serait-ce pour que le TZR puisse se rendre dans l’établissement AVANT de prendre en charge les élèves.

Des situations qui restent inadmissibles

Nous avons dénoncé les zones de remplacements qui sont devenues départementales. De fait, un TZR du 21 ou du 58 à comme zone de remplacement l’académie entière. Nous avons demandé un retour à des zones infras comme le font l’académie de Besançon ou de Reims. C’est inenvisageable pour le rectorat qui souhaite pouvoir utiliser tous les TZR, quelque soit la distance à parcourir. Pour le rectorat, 1h15 de trajet aller, de RAD à suppléance ou AFA est un délais raisonnable, ce que nous dénonçons.

Cette vaste étendue provoque pour certains des nécessités de trouver un autre logement pour assurer les suppléance, grêvant d’autant le budget du TZR. Inacceptable car le vademecum TZR ne prévoit rien.

Trop souvent, les contractuels sont sur 2 ou 3 établissements, et sont placés APRES les contractuels, situation là encore inadmissible.

Il reste encore du chemin à parcourir pour que nos collègues TZR aient enfin de bonnes conditions de travail.