Nos revendications pour le collège

Une semaine après la rentrée, le Sgen-CFDT pose un premier constat sur la réforme du collège telle qu'elle a été déclinée dans les 158 collèges publiques de l'académie. Force est de constater que l'apocalypse annoncée par certains n'a pas eu lieu.

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Une semaine après la rentrée, le Sgen-CFDT pose un premier constat sur la réforme du collège telle qu’elle a été déclinée dans les 158 collèges publiques de l’académie. Force est de constater que l’apocalypse annoncée par certains n’a pas eu lieu. La rentrée s’est faite, dans des conditions très variables, mais les élèves ont bien regagnés leurs classes et ont suivi leurs premiers cours.

Cependant, nous restons vigilants quant à la mise en œuvre de la réforme cette année et les années suivantes, c’est pourquoi nous demandons :

Que les temps de réunion et de concertation soient en partie pris sur les temps de service, ou tout du moins, sur les horaires d’ouverture des établissements, compte tenu de la surcharge de travail qu’occasionnent les changements de programmes et la mise en place des EPI et de l’AP.

Que les formations professionnelles ne soient pas faites sur le temps de vacances.

Qu’un comité de suivi académique et/ou départemental recense(nt) et mutualise(nt) les pratiques et organisations efficaces (emplois du temps, gestion des permanences, organisation des temps de concertation, prise en charge des nouveaux arrivants dans les EPI et l’AP etc…) afin que les personnels de direction soient moins seuls face aux problèmes organisationnels.

Que les corps d’inspections soient bienveillants envers les professeurs, comme les enseignants doivent l’être avec leurs élèves, lors des inspections et qu’ils tiennent compte de la surcharge de travail et de la difficulté de mettre en œuvre de tels changements en si peu de temps. Nous attendons des inspecteurs qu’ils remplissent avant tout leur fonction de conseil et d’accompagnement pédagogique des équipes.

Que les instances de gouvernance des établissements se réunissent PARTOUT conformément aux textes. L’autonomie des établissements ne saurait se confondre avec la volonté du seul chef d’établissement.