Compte rendu du CTSD 21 du 23 juin 2017: poste à profil, rythmes scolaires

Le Sgen-CFDT a rappelé son attachement à la semaine de 5 matinées et son refus de la multiplication des postes à profil.

POSTES À PROFIL / POSTES À EXIGENCES PARTICULIÈRES

rythme poste à profil 21 DijonLe nombre de postes à profil avait subi une forte augmentation il y a quelques années, avec le basculement des directeurs de 9 classes et plus en maternelle et de 10 classes et plus en maternelle, des Conseillers pédagogiques de circonscription, des animateurs Tice, des enseignants référents etc.

Cette situation particulière (unique en Bourgogne, et non prévue par les textes nationaux – note de service mobilité 2017) est dénoncé par le Sgen-CFDT. Nous comprenons que certains postes demandent un titre ou diplôme particulier, ou encore des compétences particulières. Nous comprenons même que pour certains postes plus rares « une adéquation poste/profil doit être la plus étroite, dans l’intérêt du service ». Mais nous souhaitons que les postes à profil soient le moins nombreux possible, pour ne pas pénaliser la fluidité du mouvement et l’égalité de traitement lors du mouvement.

Nous sommes donc satisfaits que certaines catégories de postes redeviennent à exigence particulière : les postes d’enseignant référent à la scolarisation des élèves handicapés, de directeur d’école d’application, de coordonnateur pour la formation en REP+ et des enseignants référents pour les usages du numérique (ex Atice).

Nous regrettons par contre que d’autres catégories restent à profil, les conseillers pédagogiques par exemple. À notre remarque sur le fait que, à la lecture des fiches de poste, certains IEN avaient eu bien du mal à trouver de réelles spécificités par rapport à la circonscription voisine, la Dasen a répondu que dans ce cas c’était affaire de management. Or, quand un IEN arrive dans une circonscription, il ne recrute pas une nouvelle équipe !

RYTHMES SCOLAIRES

Le décret n’est toujours pas paru. La Dasen explique que, devant l’urgence, le CDEN étudiera malgré tout les dossiers de demande de retour à 4 jours.

Étrange époque, où les conseils d ‘école et les collectivités locales sont amenés à se positionner sur un texte qui n’existe pas encore !

Nous avons d’ailleurs obtenu que la date butoir soit repoussée au 28 juin, et que les écoles et communes ayant fait part de leur volonté de revenir en arrière soient informées de cette date : logiquement, certains souhaitaient attendre la parution du fameux décret.