CDEN 21 : rythmes scolaires

Etude des demandes de dérogations pour un retour à la semaine de 4 jours. Elles sont nombreuses. L’année prochaine, dans l’immense majorité des communes, les écoliers ne bénéficieront plus que de quatre matinées de classe, et verront leurs journées scolaires allongées.

9 communes, dont Dijon, n’ont pas fait de demande (sur 278 communes). Toutes les autres sont passées, passent ou passeront (une fois les problèmes d’organisation réglés) aux 4 jours. Aucun représentant de parents n’était présent.

Maintien à 4,5 jours :rythmes 21

  • Ahuy,
  • Bressey-sur-Tille,
  • Bretenière,
  • Clénay,
  • Dijon,
  • Fenay,
  • Plombières-lès-Dijon,
  • Fraignot-et-Vesvrotte,
  • Grancey-le-Château

Soit 26,4% des élèves.

Communes en attente de passer à 4 jours :

  • Chamboeuf,
  • l’Etang-Vergy,
  • RPI Bligny-le-sec / Saint-Seine-l’Abbaye,
  • RPI Aubigny / Bessey-les-Citeaux,
  • RPI Heuilley-sur-Saône / Maxilly-sur-Saône / Montmançon / Talmay,
  • RPI Bligny-le-sec / Saint-Seine-l’Abbaye
  • Agencourt, Nuits-Saint-Georges, Vosne-Romanée
  • Nolay (horaires en attente du CA du collège)
  • Mâlain (horaires en attente du CA du collège)
  • Fontaine-Française (horaires en attente du CA du collège)

désaccord entre les communes d’un même RPI :

  • Saint-Philibert / Saulon-la-rue

désaccord entre les écoles d’une même commune :

  • Is sur Tille

Quand la dérogation devient la règle.

La Côte d’Or, et toute la France, tend à revenir à une situation unique au Monde : les écoliers de tous les autres pays vont à l’école 5 jours pleins au moins.rythmes 21 cote d'or réforme 4 jours

Et pourtant…

Tout le monde sait, notamment les 50 organisations signataires de l’appel de Bobigny de 2010, que les apprentissages se font mieux sur 5, voire 6 matinées. Tout le monde sait que des journées scolaires de 6 heures sont particulièrement infructueuses, en particulier pour les enfants qui ne trouvent pas de « soutien scolaire » dans leur famille.

Les nombreuses expériences de NAP, lorsqu’elles ont pu être menées dans une efficace coopération entre école, familles et collectivités territoriales, ont permis à beaucoup d’enfants de découvrir des activités culturelles, sportives auxquelles ils n’avaient jamais eu accès auparavant. Beaucoup de nos territoires ruraux vont donc arrêter de proposer cette richesse à leurs enfants.

Les questions financières, de transport et de confort des adultes l’ont souvent emporté sur les considérations pédagogiques.

Le Sgen-CFDT le regrette, mais, dans sa logique de revendication de l’autonomie des établissements du premier degré, il accompagne les écoles qui désirent changer de rythmes.