CTSD de répartition des moyens. Vous trouverez les répartitions prévues par collège, ainsi que les variations et nos interventions.
Malgré nos interventions pour les collèges de Longvic et de Genlis, la Dasen souhaite attendre mai juin pour rajouter des classes où il en manquerait en cas de hausse imprévue d’effectifs. N’hésitez pas à consulter notre article pour agir et prévoir.
doc final CTSD janv 2018college
DHG en baisse
Premier constat, la DHG est en baisse, alors que la DSDEN prévoit une hausse d’effectifs Cela veut dire des classes un peu plus chargées, moins de groupes, de dédoublements, de co-interventions en AP ou EPI. Des postes vont être partagés ou supprimés, ce qui dégradera les conditions de travail de nos collègues et, par ricochet, celles des élèves.
Seules 23 541h ont été distribuées, les documents du CTA indiquent 24 049. Sur les 500 manquantes, 200 sont destinées aux postes partagés et 150 à ouvrir des classes là où ce sera nécessaire en mai-juin. En attendant, des postes risquent d’être supprimés.
Toujours pas d’élément de calcul
Deuxième constat : sans élément explicatif, le document transmis est, comme l’année dernière, incompréhensible.
A la rentrée 2018, chaque division doit avoir 26h + 3h de marge auxquelles s’ajoutent UNSS et IMP spécifiques. On pourrait s’attendre à ce que les variations soient des multiples de 29, ou à peu près. Il n’en est rien. +17h par-ci (Châtillon sur Seine, +34 élèves), moins 6,5 par-là (Le Chapitre qui gagne 4 élèves et qui avait déjà perdu beaucoup d’heures l’année précédente). Nous ne prendrons pas tous les établissements, mais il est clair que le document envoyé ne permet pas de comprendre la construction de la DHG des établissements, et encore moins de la voter.
Pour donner du sens, et nous l’avions réclamé en 2016, en 2017 et maintenant en 2018 nous demandons toujours de connaître les structures prévisionnelles, ou, tout du moins, les prévisions d’effectifs par niveau, comme cela se fait pour les centaines d’écoles du premier degré de ce département ; comme cela se fait dans d’autres académies, et comme cela a été certainement fait pour doter les établissements.
La Dasen a reconnu, pour les effets de seuil, que nous soyons en possession des effectifs par niveau serait une bonne chose. L’année prochaine peut-être?
Le calcul reste inchangé: 26+3h par classe, + IMP (celle de l’année dernière, dans le respect des missions prévues) +UNSS +part qualitative en fonction de l’Indice Académique de difficulté (la liste ne nous a pas été transmise).
Baisse des HSA
Troisième constat, la part des HSA est en baisse significative. Si nous considérons que les HSA peuvent être un outil pour donner de la souplesse à la définition hebdomadaire de notre temps de service devant élèves, en surnombre elles créent inégalité et précarité. Inégalité, car tous nos collègues ne peuvent pas y prétendre, inégalité car certains en font plus de 10, quand d’autres ne s’en voient même pas proposer. Précarité, car des établissements pour absorber ces HSA demandent aux collègues d’en prendre, contraignant d’autres à compléter leur service dans un autre établissement. Enfin toutes ces HSA sont autant d’heures poste nécessaire, mais qui ne sont pas créées. C’est pourquoi, le Sgen-CFDT est la seule organisation syndicale à demander le plafonnement des HSA, comme cela se fait dans l’enseignement agricole public.
Les IMP
Dernier constat, la très grande disparité dans le nombre d’IMP par établissement. Nuits-St-George avec 700 élèves a deux fois plus d’IMP que Clos de Pouilly qui compte 100 élèves de plus, sans parler de Liernais qui, avec moins de 100 élèves a plus d’IMP que Dijon Carnot qui a presque 600 collégiens… Certes, les IMP sont de la compétence du CA, mais là encore, l’absence de transparence quant au calcul du volume attribué à chaque établissement nous interroge. Ces IMP sont-elles prises sur la marge ? Dépendent-elles des sollicitations des établissements ? Là encore, pas d’explication mais du flou, et quand c’est flou… Nous demandons donc de connaître le mode d’attribution de ces IMP.
La confiance retrouvée des familles ?
Pour finir sur une note plus positive, nous constatons que, malgré une situation démographique morose, les effectifs à la rentrée de septembre 2017 ont été supérieures aux prévisions. Si cela a surchargé des classes, comme au collège de Longvic, c’est pour nous un signe positif. Nous l’interprétons comme un retour de la confiance des familles dans le professionnalisme de nos collègues pour donner du sens aux enseignements par le travail interdisciplinaire, les projets et une pédagogie adaptée à la réussite de leurs enfants. Il est vrai que certains avaient annoncé une apocalypse qui n’a pas eu lieu, grâce à l’implication des personnels qui se sont parfois fortement investis et qui attendront certainement longtemps une reconnaissance autre que des mots.