“Pour une université fédératrice et engagée pour toutes et tous”: Engagement n°7

Une université fédératrice résolument tournée vers le futur.
La transformation de la société nous oblige, en tant qu’établissement de recherche et d’enseignement, à nous projeter résolument vers l’avenir et à prendre des engagements précis qui nous permettront d’y être préparés.

Engagement n°7 : les situations de handicap : des marges de progression pour les personnels et les usagers

Nous nous félicitons, à la suite de nos multiples remarques sur les retards pris par l’actualisation du Schéma directeur du Handicap, de la production d’un document très prometteur. Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus sur un nécessaire conventionnement avec le FIPH-FP. Il reste maintenant à le faire vivre. Chacun et chacune d’entre nous peut se retrouver dans une situation de handicap et notre employeur a une obligation de recrutement et de maintien dans l’emploi (obligation d’emploi de 6% de travailleurs en situation de handicap qui n’était toujours pas atteinte à l’uB fin 2024).

Le souci de la reconnaissance de l’engagement pédagogique que la CFDT-Education Formation Recherche Publiques a toujours eu (https://www.sgen-cfdt.fr/actu/prise-en-compte-du-handicap-le-chemin-qui-reste-a-parcourir/), nous conduira à prendre des initiatives allant dans le sens d’une meilleure formation des personnels enseignants aux neuro-atypies. Une meilleure connaissance et prise en compte des spécificités des étudiantes et étudiants porteurs de troubles du spectre autistique, de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, et de troubles “dys”, permettra alors aux équipes pédagogiques de développer des méthodes d’enseignement et de contrôle des connaissances qui s’adressent à toutes et tous et n’écartent personne.

Pour le personnel, la présence de ces troubles doit également être mieux comprise et prise en compte, et doit notamment conduire à une réflexion sur des aménagements d’épreuves lors des examens professionnels de titularisation (proposition d’épreuves orales pour les troubles DYS par exemple).

Par ailleurs, nous irons plus loin :

  • en initiant une réflexion et en portant une attention toute particulière sur les handicaps dits « invisibles »,

  • en faisant en sorte que soient possibles les visites en médecine du travail des agents en arrêt maladie, à la demande de l’agent, ainsi qu’un suivi resserré des personnels BOE/RQTH comme le demande la législation,

  • en transformant le dispositif d’accompagnement au retour à l’emploi en le rendant clair, simple, fonctionnel (association de la médecine du travail, de la correspondante handicap, des RH, …de manière transversale),

  • en permettant que les agents en situation de handicap soient associés à l’analyse de leur situation, qu’ils puissent être tenus informés des réunions où l’on parle de leur situation, des réflexions et des décisions,

  • en œuvrant à un conventionnement durable avec le FIPH-FP et en permettant le débat au sein des instances (CSA) sur le choix des actions à entreprendre et l’utilisation des subventions obtenues via ce dispositif,

  • en faisant en sorte que les référents handicap puissent bénéficier d’une reconnaissance sous forme indemnitaire (sur le modèle des ISAE) dans le cadre de la réflexion permanente sur notre politique indemnitaire (cf. Engagement n°3)

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