“Pour une université fédératrice et engagée pour toutes et tous”: Engagement n°3

Une université fédératrice résolument tournée vers le futur.
La transformation de la société nous oblige, en tant qu’établissement de recherche et d’enseignement, à nous projeter résolument vers l’avenir et à prendre des engagements précis qui nous permettront d’y être préparés.

Engagement n°3 : finances, politique indemnitaire et campagnes d’emplois

De manière générale, nous regrettons que la communication officielle sur les contraintes financières de l’université ne se fasse qu’en contexte de crise. Nous nous engageons ainsi à faire preuve de pédagogie et de transparence sur les arbitrages budgétaires. Les contraintes financières, réelles, ne doivent pas freiner nos ambitions de recrutement sans lesquelles il ne peut y avoir de recherche dynamique et d’offre de formation attractive et innovante. Une Université qui gèle ses postes en souffre durablement et peine à retrouver son rayonnement. Des solutions efficientes sont à inventer et à chercher malgré le contexte budgétaire.

Nous nous félicitons de la tenue d’un groupe de travail annuel dédié à la politique indemnitaire des personnels BIATSS. Nous souhaitons que ce rendez-vous perdure et permette de repenser en profondeur la politique indemnitaire de nos collègues en réfléchissant à l’opportunité et à la signification de chaque prime, en les harmonisant entre elles (CIA, IFSE, NBI, …) et en valorisant l’engagement de chacun de manière plus équitable. Nous élargirons les prérogatives de ce groupe de travail et surtout nous organiserons une conférence sociale indispensable à nos yeux pour assurer l’avenir de notre établissement. Ce sera l’occasion, entre autres, de réfléchir à la déprécarisation des collègues contractuels, en particulier dans les services de scolarité où le turn-over fait des ravages, autant pour les nouveaux arrivants que pour celles et ceux qui doivent les former, et aussi parce que l’accumulation des missions au sein de ces services les a rendus ingérables. La construction et la mise en place, sur le long terme et conjointement, de Pégase et d’Amétys, a par exemple plongé les scolarités dans de grandes difficultés entrainant pour ses personnels une nouvelle souffrance au travail.

Depuis la crise sanitaire, nos collègues des services informatiques et de la DNUM enchaînent les chantiers, dans une non-reconnaissance assez générale. Nous nous engageons à faire valoir et à rendre plus visible leur travail et plus généralement, à réfléchir aux enjeux d’une société où le numérique prend une place de plus en plus centrale, Le recrutement et la « fidélisation » de nos collègues informaticiens sont des enjeux cruciaux pour notre établissement. A ce titre, la remise à plat du régime indemnitaire des métiers du numérique est indispensable.

Nous entamerons en parallèle une réflexion sur l’organisation et l’organigramme des services informatiques à l’UBE (transformation du « statut » des personnels CORINFO, évolution du COSNUM qui n’est pas adapté aux réalités du terrain, …) pour initier davantage d’interactions et en particulier une meilleure communication entre les services et les services déconcentrés ainsi qu’une meilleure organisation (et une réelle reconnaissance !) du tutorat des nouveaux collègues.

dossier université.