Grève du 22 mai : nos revendications portées au préfet de région

Suite au défilé du 22 mai, le Sgen-CFDT a été reçu par le cabinet du nouveau préfet et, en plus des revendications communes à toute la fonction publique, a fait part de ses propres revendications.

fermeture chateau-chinonLe service public de l’Éducation nous semble particulièrement en danger en Bourgogne. Nous avons exposé nos inquiétudes, positions et revendications :

  • Les pertes de postes, en particulier dans les lycées  et la réduction de l’offre de formation auxquelles nous sommes opposés.
  • Les fermetures de formation à l’université de Bourgogne et le non remplacement des personnels, en particulier contractuels, à l’UB, alors que le nombre d’étudiants augmente, rendent difficile le travail des personnels.
  • Les fermetures de classes en zones rurales qui éloignent un peu plus les ruraux des services publics.
  • Le refus de la disparition des CIO et du transfert aux régions des Psy EN. Le Sgen CFDT reste mobilisé, il souligne l’importance du maintien du service public d’orientation pour tous et sur tous les territoires pour une égalité d’accès à l’information et au conseil.
  • Inquiétude sur le projet de fusion des rectorats, le précédent du CROUS nous incitant à être particulièrement vigilants.
  • Difficulté de recrutement de professeurs dans les zones rurales de l’académie, difficulté de trouver des contractuels qui souvent ne sont pas ou peu formés.
  • Une formation continue qui reste insuffisante.
  • Le refus de la réforme du bac et du lycée telle qu’elle est proposée. Elle engendrera un surcroît de travail pour tous les personnels sans assurer de meilleures conditions de réussite pour les élèves.
  • Déception de la suppression de la semaine de 4 jours 1/2. La dérogation est devenue la règle. La réussite des élèves les plus faibles a été sacrifiée au confort des adultes.
  • Le renforcement du pilotage vertical du ministère et le sentiment d’être méprisés par un ministre qui laisse à croire, par ses déclarations et publications, que les personnels, notamment enseignants, sont incompétents.