Donnez nous les moyens de vous défendre

La loi de la transformation de la fonction publique de 2019 a certes modifié le rôle des représentants du personnel mais n'a en rien affecté celui des militants du Sgen CFDT, déjà aguerris à l'accompagnement individuel. Fort de leur écoute et de leur expertise, ils accompagnent TOUS les personnels!

La loi de la transformation de la fonction publique votée en août 2019 a profondément modifié le rôle des représentants des personnels, d’une gestion collective nous sommes passés à une gestion individuelle (principe du recours post-décision de l’administration).

Le Sgen-CFDT Bourgogne actif et à vos côtés

Nous continuons à défendre collectivement l ‘ensemble des collègues en organisant des HMIS/RIS sur votre lieu de travail, des groupes de réflexion sur les pratiques professionnelles, des formations, etc…

 

Nous continuons à vous défendre individuellement en siégeant aux  CAPA dont les attributions ont été modifiées (recours individuel, mobilité, évolution de carrière, etc…), lors d’entretien avec votre supérieur hiérarchique, par des interventions directes auprès des services déconcentrés (rectorat, DSDEN,…).

 

Nous continuons à vous accompagner dans vos démarches administratives (reclassement, mutation, reconversion, retraite, disponibilité, congés maladies, etc…) en amont d’une décision et dans vos recours en aval d’une décision défavorable.

Le Sgen-CFDT Bourgogne accompagne TOUS les personnels

Une collègue, que nous avons accompagnée lors de sa 1ère demande de congé formation, a tenu à témoigner de notre action.

« Quels mots choisir, quelles phrases, quels moments citer pour rendre justice au soutien du SGEN, et au rôle de Christelle dans ma reconversion professionnelle ?

Après l’obtention d’une licence en psychologie après 4 années d’étude en jonglant entre travail (2 années à  temps plein, 2 années à 80%), vie de famille et associative, je savais que j’avais atteint mes limites physiques et psychologiques. Quatre ans pendant lesquels ma vie sociale s’est vu diminué comme peau de chagrin, quatre ans pendant lesquels mon énergie s’est étiolée peu à peu en dépit d’une motivation toujours présente et d’un projet de reconversion professionnelle très clair. Il était aussi très clair que je ne voulais plus de ce rythme effréné pour entrer en master. Il me fallait  réfléchir et trouver des solutions. J’ai pensé au SGEN pour m’épauler. Je leur ai fait part de mon histoire et de ma demande de rupture conventionnelle auprès du rectorat- la reprise d’études n’entre pas dans le cadre de la rupture conventionnelle. Je n’envisageais pas d’aller au rectorat seule pour faire valoir de ma reconversion professionnelle, et il était nécessaire pour moi d’y être accompagnée. J’ai été conviée un lundi du mois de mars et le SGEN m’avait dit : «  ne t’inquiète pas, il y aura quelqu’un pour t’accompagner ». J’ai eu quelques échanges avec Christelle par téléphone en amont, nous nous sommes rencontrées avant le rendez-vous et nous avons passé en revue les questions qu’ils allaient me poser.

Lors de l’entretien, je me disais : « Heureusement, que Christelle est là ». Avant tout, parce qu’elle est pragmatique, elle reste dans le concret de la situation sans émotion quand toi, tu as envie de t’agacer, notamment quand tu entends que « plein de gens » font la même chose et qu’entre les lignes tu comprends que cela n’a rien d’exceptionnel. C’est le moment où tu imagines de la fumée sortir de tes narines. Certes, je ne suis pas la seule à le faire mais cela n’est pas monnaie courante. Christelle, elle, reste zen.

Le but du rectorat c’est que tu ne partes pas, que tu ne demandes rien. On me dit qu’une licence, c’est bien et que je peux arrêter là. Je leur explique que c’est l’obtention du titre de psychologue que je souhaite, une licence de psychologie ne me sert à rien pour changer de métier. On me fait comprendre que la première demande est rarement acceptée. Christelle réplique : «  C’est déjà arrivé ». Elle leur rappelle que je n’ai rien demandé pendant 4 ans et que j’ai eu une mention bien. Puis, avant de partir, elle ajoute :

«  Ce serait un joli cadeau que de lui donner son congé de formation.»

Je crois que ce sont ces mots-là qui m’ont permis de l’obtenir. Je sais que l’entretien ne se serait pas aussi bien déroulé si elle n’avait pas été à mes côtés. Indéniablement, j’aurais été dans l’émotion, mes interlocuteurs n’auraient pas apprécié. Ils sont les décisionnaires. Cet entretien fut enrichissant à tout point de vue.

L’an prochain, en 2023, il me restera à obtenir un prolongement de mon congé de formation (les 4 mois auxquels je peux prétendre) et un mi-temps. Aurons-nous besoin de retourner au rectorat ?  Aujourd’hui, j’adresse toute ma gratitude au SGEN, à Catherine du Sgen 89 et à Christelle en particulier. »