Une université fédératrice résolument tournée vers le futur.
La transformation de la société nous oblige, en tant qu’établissement de recherche et d’enseignement, à nous projeter résolument vers l’avenir et à prendre des engagements précis qui nous permettront d’y être préparés.
Engagement n°8 : soutenir une politique de développement durable qui ne soit pas qu’un affichage
Le premier « Schéma directeur du développement durable et de la responsabilité sociétale et environnementale » produit par l’université est un premier pas positif, un essai qu’il s’agit dorénavant de transformer. Les efforts entrepris pour que les réflexions autour ce schéma directeur se fassent dans la plus grande concertation possible sont à souligner et à mettre au crédit du VP en charge de ce dossier. Néanmoins, le calendrier très serré imposé a eu pour conséquence une réflexion menée au pas de charge. Il est indispensable dorénavant d’élargir le nombre de participants à la réflexion, notamment du côté des étudiants. Par ailleurs, il est dommage qu’en parallèle de la mise en place de ce schéma directeur, la signature d’un “contrat métropolitain pour le climat et la biodiversité “ avec de nombreux acteurs tels que Bouygues Energie et Services ou la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or (cf. verbatim du C1 du 30 aôut 2024) n’engage aujourd’hui à rien de précis et puisse être considéré par certains aspects comme du green washing.
Dans notre esprit, l’université est un lieu d’expérimentation qui se doit d’être largement ouvert sur la société afin d’accélérer, à notre échelle, la lutte contre le dérèglement climatique. En accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030 de l’ONU, nous nous fixons donc les objectifs suivants :
• nous engager en faveur de la durabilité en intégrant et promouvant les principes du développement durable dans toutes les activités académiques, administratives et opérationnelles ;
• mettre en place des mesures concrètes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant l’utilisation de sources d’énergie renouvelable et en améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments universitaires, en particulier leur isolation, de façon à réaliser des économies l’hiver mais aussi à recouvrer des conditions de travail acceptables pour toutes et tous au plus fort de l’été ;
• encourager des modes de transport tels que le covoiturage, le vélo et les transports en commun sur le campus dijonnais et organiser des espaces dédiés aux cyclistes et aux trottinettes qui ne soient pas en concurrence avec les piétons. A titre d’exemple, l’université de Bourgogne, en lien avec la STRD puis avec DIVIA, avait expérimenté la gratuité des bus sur le campus au début des années 2000 (le tram n’était pas encore en service dans la métropole dijonnaise) : cette expérience doit être renouvelée en parallèle d’une limitation drastique de la circulation des voitures à travers le campus ;
• développer une gestion responsable des déchets (tri-sélectif, réduction des déchets, compostage, recyclage) sur l’ensemble du campus ;
• inviter le Crous à explorer les pistes d’approvisionnement en produits locaux dans les cafétérias et les espaces de restauration universitaires, supprimer l’utilisation de plastiques à usage unique qui sont de toute façon aujourd’hui interdits ;
• développer la formation et la sensibilisation à la transition écologique dans nos formations, en intégrant des modules réellement pluridisciplinaires sur le développement durable dans l’ensemble des programmes académiques ;
• mettre en place des mécanismes d’évaluation réguliers pour mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique environnementale, et publier des rapports transparents sur les performances de l’université par rapport aux ODD ;
• encourager la participation active de la communauté universitaire au processus de prise de décision lié à la politique environnementale, en favorisant un dialogue ouvert et inclusif sur les questions liées à la durabilité.