“Pour une université fédératrice et engagée pour toutes et tous”: Engagement n°2

Une université fédératrice résolument tournée vers le futur.
La transformation de la société nous oblige, en tant qu’établissement de recherche et d’enseignement, à nous projeter résolument vers l’avenir et à prendre des engagements précis qui nous permettront d’y être préparés.

Engagement n°2 : préparer l’après 2027 en concertation avec nos partenaires naturels

Notre région possède de nombreux atouts, et notamment des collectivités territoriales qui ont saisi l’importance d’une recherche et d’une offre de formation ambitieuse et coordonnée, par exemple dans le domaine de la santé (par exemple https://www.pole-federatif-sante-publique-bfc.org/sites/default/files/2024-06/AAP_P%C3%B4le_SP_BFC_2024%20VF.pdf). Dans notre esprit, la seule alternative crédible, qui puisse permettre à nos chercheuses et chercheurs d’exister de façon pérenne sur la scène internationale face aux enjeux sociétaux nouveaux, est de recréer, avec un rôle central pour notre établissement, une entité à l’échelle de l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté, c’est-à-dire une entité équivalente à celle ayant permis à nos laboratoires de décrocher brillamment un programme d’investissement d’avenir ISITE de 100 M€ sur 10 ans (dont environ la moitié devait revenir à l’université de Bourgogne et au CHU de Dijon), et qui situait ce regroupement parmi les 15 sites français de niveau mondial.

Même si le renforcement des thématiques de l’art et de la culture dans la recherche et la formation est un point positif, nous continuons de penser que l’UBE, dans sa configuration actuelle, fait fausse route. Il est possible, voire probable, que des diagnostics convergents émergent du côté de l’EPE régional voisin. Transcender les micro-régionalismes qui freinent nos ambitions communes et faire de l’avenir de nos étudiants notre ambition première aura un impact positif au niveau socio-économique à court et à long terme. Pour cela, nous nous engageons à reprendre immédiatement contact avec les établissements les plus importants de la Région (UFC, UTBM, Institut Agro Dijon, SupMicroTech, ENSAM-Cluny) pour construire avec eux et non contre eux, un ensemble cohérent incluant tous les domaines scientifiques dont les disciplines économiques, juridiques et les SHS, à même d’aborder, bien au-delà du présent, les défis de demain. Ceci nous permettra, en outre, de renforcer nos liens avec les acteurs de la recherche régionale en santé (les CHUs et le CGFL), mais aussi avec les grands établissements de recherche (CNRS, INRAE, INSERM) à l’heure où certains d’entre eux semblent vouloir redéfinir leur implication à travers le territoire national (voir à ce sujet la proposition de Key labs du président du CNRS). Nous nous engageons aussi à communiquer régulièrement sur l’avancée des discussions et à faire participer très largement la communauté à la préparation de l’après 2027.

Si aujourd’hui l’association avec les acteurs de la santé ou le CROUS ne souffre d’aucun débat, se pose néanmoins la question des relations de notre établissement avec les écoles privées (BSB, ESEO, ESTP, CESI). Nous avons dû nous battre en CA pour éviter que les diplômes privés, non reconnus nationalement (Mastères, Bachelors…), ne portent le sceau de l’Université (verbatim du CA du 27 juin 2024). Des associations précises entre certaines de ces écoles et des composantes de notre université peuvent se révéler profitables aux deux parties lorsqu’elles sont complémentaires (le partenariat entre Polytech et l’ESTP est, à ce titre, exemplaire). Mais il faut impérativement veiller à ce que certaines de ces écoles privées, parfois très largement alimentées par de l’argent public, n’entrent pas en concurrence frontale avec nos formations. Nous serons, sur ce point, particulièrement vigilants, pour le bien de nos étudiants.

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