Ras-le-bol, les moyens concrets d’agir dans votre établissement
LES ACTEURS DE TERRAINS SONT LASSÉS, ÉPUISÉS, EXASPÉRÉS, EN COLÈRE…
Les acteurs de terrain font face depuis mars aux évolutions non anticipées et ils sont lassés, épuisés, exaspérés, en colère.
Ne pas prendre des mesures opérationnelles pour mieux assurer leur protection sanitaire et celle des élèves, c’est prendre le risque de devoir de nouveau fermer totalement les établissements, ce que personne ne souhaite.
Le Sgen‑CFDT a obtenu du gouvernement un certain nombre d’avancées, (aménagement du bac, organisation articulant présentiel et distanciel dans les lycées notamment), mais il faut encore avancer sur d’autres points, en particulier pour les écoles et les collèges. D’autre part, la situation n’est pas homogène suivant les territoires. Compte tenu de ces éléments, et en particulier des différences de situation d’un établissement à un autre, nous pensons qu’une grève nationale d’un jour ne répond pas aux enjeux de la période.
Localement, le Sgen‑CFDT Bourgogne accompagne toutes les équipes qui le sollicitent. Aussi, pour permettre à nos adhérent.es, nos collègues d’agir au regard de la situation de leur lieu de travail; notamment si les aménagements nécessaires ne sont pas mis en œuvre; nous déposons un préavis de grève pour le mardi 10 novembre. Avec eux, nous porterons leurs revendications auprès des autorités concernées (chef d’établissement, DSDEN, rectorat). A leur demande, nous pourrons prolonger ce préavis.
De même, le Sgen‑CFDT invite les personnels à faire une alerte au CHSCT de leur département ou de l’académie, à notifier dans le registre sécurité et santé au travail tout dysfonctionnement et à nous en informer. Les personnels peuvent aussi informer aussi les représentant.e.s des parents d’élèves et les représentant.e.s de la collectivité locale.
LE SGEN‑CFDT RÉITÈRE DONC SES REVENDICATIONS
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- Fournir des masques plus protecteurs et adaptés aux situations de travail réelles, et en nombre suffisant pour couvrir le temps de travail et le déplacement domicile travail. La probabilité d’avoir dans les groupes un élève porteur du virus sans le savoir est accrue ;
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- Prioriser les récréations en extérieur à des temps calmes dans la salle de classe ;
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- Suspendre immédiatement le jour de carence ;
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- Clarifier la position des personnels vulnérables et cas contact et mieux assurer leur remplacement ce qui suppose des recrutements ;
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- Améliorer rapidement la qualité de l’air dans les salles de classe et de restauration scolaire : financer un équipement en purificateurs d’air et prévoir l’investissement nécessaire pour que plus une salle de classe n’ait de fenêtres condamnées, pour installer des systèmes d’aération professionnels ;
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- Equiper les enseignant.e.s d’amplificateurs de voix et développer un accompagnement médical adapté pour prévenir les risques de lésions durables aux cordes vocales ;
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- Rechercher des lieux proches des établissements permettant de diminuer le nombre d’élèves par classe et partageant la même salle de cantine, cela suppose en parallèle de recruter des personnels pour enseigner, encadrer les élèves sur les différents temps de la journée scolaire.
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