Travailler jusqu'à 64 ans, c'est NON ! Continuons à nous mobiliser contre cette réforme : manifestons notre désaccord le mardi 7 mars !
Le Sgen-CFDT Bourgogne appelle à nouveau à la mobilisation mardi 7 mars contre la retraite à 64 ans !
Après une belle journée de manifestations le samedi 11 février dans une ambiance festive et ensoleillée, la mobilisation contre le projet de loi portant l’âge légal de la retraite à 64 ans s’est poursuivie le jeudi 16 février avec encore des défilés nombreux, cela malgré les vacances scolaires de février.
Alors que le travail parlementaire continue, il est essentiel de maintenir la pression sur le gouvernement !
Toutes les organisations syndicales, dont la CFDT, appellent donc à « mettre la France à l’arrêt » le mardi 7 mars, deux semaines après la rentrée des vacances d’hiver, au moment où toutes les zones auront repris les cours.
Points de rendez-vous pour les manifestations en Bourgogne contre la retraite à 64 ans
N’oubliez pas par ailleurs de signer la pétition intersyndicale, qu vient d’atteindre le cap symbolique du million ! Rendez-vous sous ce lien pour signer
Concrètement, cela signifie :
Né·es en 1961 > 3 mois de travail en + pour rien !Né·es entre 1962 et 67 > de 6 à 21 mois en + pour rien !Né·es en 1968 et plus > 2 ans de travail en + pour rien !
La retraite à 64 ans est une injustice faite aux femmes !
Alors que le gouvernement ne cesse de répéter que cette réforme est juste et favorable aux femmes, l’étude d’impact de la réforme, rendue publique dernièrement, nous en donne une lecture bien différente…
Des questions sur la réforme ?
Retrouvez notre foire aux questions (FAQ) dédiée !
Trouvez les réponses à vos questions concernant le droit de grève dans notre vidéo « Minute de vos droits » dédiée.
Est-il vrai que nous allons être indemnisés des jours de grève ?
OUI mais seulement pour les adhérents CFDT, ceux étant adhérents depuis au moins 6 mois au moment de la première mobilisation bénéficiant d’une plus forte indemnisation. Pour plus d’informations, consultez cet article de notre site.
Dans le premier degré, quand se déclarer selon le jour de grève ?
Grève le lundi : intention à envoyer le jeudi à minuit au plus tard (jour ouvré = vendredi)
Grève le mardi : intention à envoyer le samedi à minuit au plus tard (jour ouvré = lundi)
Grève le mercredi : intention à envoyer le dimanche à minuit au plus tard
Grève le jeudi : intention à envoyer le lundi à minuit au plus tard (jour ouvré = mardi)
Grève le vendredi : intention à envoyer le mardi à minuit au plus tard (jour ouvré = jeudi)
Télécharger un modèle de déclaration à envoyer à son IEN.
Des outils pour la mobilisation
Télécharger et imprimer des tracts :
- > NOUVEAU // Visuels réseaux sociaux – appel mobilisation 07-03
- > NOUVEAU // Visuels réseaux sociaux – 1 million de signatures pour la pétitiion
- > Tract retraites – Revendications et acquis de la CFDT
- > Tract réforme des retraites – Réforme d’injustice pour les femmes !
- > Argumentaire réforme des retraites – Décrypter pour d’autres choix
- Tract pétition intersyndicale
- > Affiches 64 ans c’est non
- > Affiches Confédération
- > Visuels réseaux sociaux 64 ans c’est non
- > Visuels réseaux sociaux mets tes baskets pour la retraite
- > Visuels réseaux sociaux signez la pétition
- > Stickers autocollants – 64 ans c’est non, signez la pétition !
- > Visuel photo profil réseaux sociaux
- > QR code vers pétition intersyndicale
- > Tract – Mobilisation 64 ans, c’est non !
Des photos de la marée orange dans les cortèges contre la retraite à 64 ans
Le communiqué intersyndical des syndicats de l’enseignement du 14 février 2023
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier.
L’intersyndicale de l’éducation se félicite de la mobilisation de la jeunesse qui refuse la précarité grandissante que lui promet le gouvernement, et qui rejoint massivement les cortèges interprofessionnels pour le retrait de la réforme Macron-Borne.
Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député·es et sénateurs·trices dans leurs circonscriptions.
Dans un tel contexte, les projets ministériels d’imposer un « pacte » qui revient à imposer du travail supplémentaire à une profession dont les conditions de travail sont pourtant déjà dégradées, à aggraver les inégalités salariales femmes/hommes, à attaquer le statut et à désorganiser les écoles et établissements sont particulièrement inacceptables et irresponsables.
Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, dans le cadre de l’appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, l’intersyndicale de l’éducation appelle à ce que les grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.
Elle invite les personnels à se réunir afin de discuter de la manière dont on peut réussir à faire fléchir ce gouvernement.
L’intersyndicale appelle les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.
En effet, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent de manière alarmante dans l’EN. Les causes pourtant identifiées : part variable de rémunération, temps partiel, ségrégation professionnelle, plafond de verre… ne bénéficient pas d’une politique volontariste ni de financement suffisant pour les éradiquer. Ces inégalités sont encore renforcées au moment de la retraite.
L’intersyndicale appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.
Le 14 février 2023