DHG des collèges de Côte-d’Or pour 2017

Malgré une baisse d’effectifs prévue (300 élèves), le H/E progresse légèrement. Certains avaient décrié la réforme du collège comme un moyen de faire des économies de postes, ce chiffre prouve qu’ils avaient tort.

Répartition de la DHG 21 par collège

La DHG 21 est présentée en CTSD, mais nous n’avons pas le pouvoir de la modifier quand elle nous est présentée. Vous pouvez néanmoins nous alerter sur des situations spécifiques via le formulaire en ligne et consulter notre article  DHG, comment agir?

prévision effectifs:doc final CTSD janv 2017

prévision DHG:doc final CTSD janv 2017 2

Constats et analyses

Sans élément explicatif, le document transmis est incompréhensible, malgré les années d’expérience dans cette instance.

Après explication, le calcul est donc de nombre de classe par le nombre d’heures, plus les IMP réglementaires, plus les heures pour les bilangues, plus des heures en fonction de la population du collège (CSP + ou – favorisées). Par contre, les projections de structures et le classement ne nous sont pas donnés, nous sommes donc incapables de comparer les collèges entre eux.

A la rentrée 2017, chaque division doit avoir 26h + 3h de marge au lieu de 26h+2h45 en septembre 2016. Nous nous attendions donc à une augmentation des heures dans les collèges qui gardent une population stable cette année. Il n’en est rien. Il est clair que le document envoyé ne permet pas de comprendre la construction de la DHG, et encore moins de la voter.

Pour donner du sens, et nous l’avions réclamé en 2016, nous demandons à connaître les structures prévisionnelles, ou, tout du moins, les prévisions d’effectifs par niveau, comme cela se fait pour les centaines d’écoles du premier degré. 

La part des HSA est en hausse. Nous pouvons considérer que les HSA peuvent être un outil pour donner de la souplesse à la définition hebdomadaire de notre temps de service devant élèves ; en surnombre elles créent inégalités et précarité. Inégalités car tous nos collègues ne peuvent pas y prétendre, inégalités car certains en font plus de 10, quand d’autres ne s’en voient même pas proposer. Précarité, car des établissements pour absorber ces HSA demandent aux collègues d’en prendre, contraignant d’autres à compléter leur service dans un autre établissement. Enfin toutes ces HSA sont autant d’heures poste nécessaire, mais qui ne sont pas créées. C’est pourquoi, le Sgen-CFDT est la seule organisation syndicale à demander le plafonnement des HSA, comme cela se fait dans l’enseignement agricole publique.

Autre surprise, la très grande disparité dans le nombre d’IMP par établissement. Nuits-St-George avec 700 élèves a deux fois plus d’IMP que Clos de Pouilly qui compte 100 élèves de plus, sans parler de Liernais qui, avec moins de 100 élèves, a plus d’IMP que Dijon Carnot qui a presque 600 collégiens…Nous demandons donc à connaître à quelles missions sont dévolues les IMP dans le département et à qui elles sont attribuées. Nous nous étonnons qu’elles soient comptabilisées dans le nombre d’heures attribuées, puisque, par définition, ces IMP rémunèrent des tâches qui ne se font pas devant des élèves, d’où notre revendication d’un temps de service tout compris et non strictement défini par un nombre d’heures de cours. Nous craignons aussi que les collèges ayant peu ou pas d’IMP n’aient pas en fait les moyens d’en attribuer, préférant les utiliser devant les élèves.